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Comment traverser le deuil avec sagesse
Deuil : tout ce qu’il faut savoir pour mieux le vivre
Le deuil est une expérience humaine universelle. Il désigne la réaction émotionnelle et psychologique face à une perte significative, à une forme de séparations ou de changements profonds dans notre vie.
J’ai vécu une grande période de ma vie avec la peur de la mort ce qui n’est pas sans influence sur mon approche du deuil.
Il est important de parler de la mort et du processus du deuil qui en découle, afin d’apprivoiser ses sentiments plus sereinement.
Mais une chose est sûre : chaque perte laisse un grand vide dans le cœur de quelqu’un, très difficile à combler.

Qu’est-ce que le deuil ?
Le deuil est une réponse naturelle à une perte. C’est un processus unique à chacun. Il est bien plus qu’un simple sentiment de tristesse : c’est une réaction complexe qui affecte tous les aspects de notre être par des :
- émotions intenses,
- pensées perturbantes,
- changements physiques et comportementaux.
Votre téléphone sonne mais vous n’avez pas envie de répondre. Vous avalez de la nourriture sans aucun goût. Vous vous habillez en « mode automatique » et vous arrangez vos cheveux sans un regard dans le miroir.
Vous êtes en deuil, vous souffrez, vous voulez que tout s’arrête.
Les multiples visages du deuil : Un processus varié
Le deuil ne se résume pas seulement à la perte d’un être cher.
Il se manifeste sous différentes formes selon les circonstances de la perte, chacune reflétant la singularité de l’individu . Comprendre ces nuances permet de mieux appréhender son propre deuil ou celui des autres.
Les types de pertes qui peuvent marquer nos vies
- Le deuil d’un être cher : C’est la forme la plus connue, souvent associée à la perte d’un parent, d’un conjoint ou d’un ami proche.
- Le deuil amoureux : Il survient après une rupture ou un divorce, marquant la fin d’un lien affectif profond.
- Le deuil professionnel : Il peut être vécu après la perte d’un emploi, un départ à la retraite ou une réorientation forcée.
- Le deuil de la santé : Vécu lorsqu’on vous diagnostique une maladie grave ou perdre certaines capacités physiques.
- Le deuil symbolique : Certaines transitions de vie, comme le départ des enfants, un déménagement ou le passage à un autre âge, génèrent ce sentiment de perte.
- Le deuil collectif : Lors d’événements tragiques affectant un groupe, comme un deuil national, une catastrophe naturelle ou un attentat.
Les différentes manières de vivre le deuil
Chaque deuil est unique et évolue différemment selon l’histoire, la sensibilité et le contexte de chacun. Il n’y a pas de hiérarchie dans la douleur, mais une diversité d’expériences qu’il est essentiel de reconnaître et de respecter.
- Le deuil normal suit un processus évolutif et, malgré la douleur, permet une adaptation progressive.
- Le deuil compliqué reste intense et prolongé, empêchant la personne de retrouver un équilibre.
- Le deuil anticipé survient avant même la perte réelle, notamment en cas de maladie en phase terminale (aussi appelé « deuil blanc »).
- Le deuil Blanc
- Le deuil périnatal est vécu suite à la perte d’un enfant durant la grossesse, à la naissance ou peu après.
Les manifestations spécifiques du deuil
L’influence des expériences personnelles joue un rôle important dans le vécu du deuil. L’arrivée souvent brutale du drame peut amplifier la manière dont une personne exprime son deuil :
- Le deuil hystérique génère des réactions émotionnelles intenses et théâtrales)
- Le deuil obsessionnel crée une fixation sur les détails entourant la perte
- Le deuil maniaque déclenche une hyperactivité masquant la souffrance
- Le deuil mélancolique entraine un profond sentiment de vide et de désespoir
- Le deuil traumatique suite à une perte soudaine ou violente
- Le deuil inhibé donne une apparente absence de réaction émotionnelle
- Le deuil chronique perdure au-delà d’une durée dite « raisonnable »
La courbe du deuil : Un modèle évolutif complété par le processus Dual
Le modèle d’Elisabeth Kübler-Ross
Principe
Le deuil est souvent décrit comme un processus sinueux, avec des hauts et des bas. La courbe d’Elisabeth Kübler-Ross a longtemps servi de repères,
- Le choc initial : Une période de sidération et d’incrédulité.
- Le déni : Un mécanisme de protection psychologique temporaire.
- La colère : Une réaction face à l’injustice ressentie.
- Le marchandage : Une tentative illusoire de négocier avec le destin.
- La dépression : Une phase de tristesse profonde et de repli sur soi.
- L’acceptation : Une reconnaissance progressive de la réalité de la perte.
- La reconstruction : Une période de réinvestissement dans la vie.
Pourquoi ce modèle est-il remis en question ?
De nombreux travaux ont remis en question le caractère rigide et linéaire de ce modèle :
Dans le livre « Sur le chagrin et le deuil » paru en 2005, Elisabeth Kübler-Ross finit par préciser :
« Jamais il n’a été question de diviser l’évolution d’un processus complexe en paliers clairement distincts les uns des autres (…) Tout le monde ne passe pas forcément par ces cinq étapes et les réactions ne suivent pas toujours le même ordre ».
Est-il possible de réduire le deuil à un modèle ?
Chaque personne ressent le deuil à sa manière, dans un ordre et une intensité propres à chacun. Le psychiatre Alain Sauteraud précise que
« la majeure partie du temps du deuil, tous ces sentiments cohabitent et se chevauchent et que l’émotion principale et spécifique du deuil est l’état de manque du défunt , et qu’elle est maximale au cours des six premiers mois. »
Le Modèle du Processus Dual : Une perspective complémentaire
Le modèle du processus dual, développé par Stroebe et Schut décrit que les personnes en deuil oscillent entre deux orientations fondamentales :
L’orientation vers la perte (Loss-Oriented):
- Se concentrer sur la douleur de la perte.
- Revivre des souvenirs et des moments partagés avec le défunt.
- Ressentir de la tristesse, de la colère, de la culpabilité, etc.
- Chercher du sens à la perte.
L’orientation vers la restauration (Restoration-Oriented):
- S’adapter aux changements pratiques et émotionnels induits par la perte.
- Développer de nouvelles compétences et assumer de nouveaux rôles.
- Se fixer de nouveaux objectifs et s’investir dans de nouvelles activités.
- Minimiser l’impact émotionnel de la perte.
L’idée principale est que les personnes endeuillées peuvent passer d’un moment de profonde tristesse et de remémoration à un moment où elles se concentrent sur la reconstruction de leur vie.
Cette approche reconnaît la nature fluctuante du deuil où l’adaptation est aussi importante que l’expression des émotions.
L’Impact du Deuil sur le Quotidien
La Palette Émotionnelle du Deuil
Le deuil s’accompagne d’une multitudes d’émotions, parfois contradictoires :
- La tristesse (sentiment prédominant, témoin de l’attachement)
- La culpabilité (regrets ou remords imaginaires)
- La peur (face à l’incertitude de l’avenir)
- L’anxiété (inquiétudes excessives)
- La colère (frustration face à l’impuissance)
- Le soulagement (parfois présent, peut engendrer un sentiment de honte)
Les impacts psycho-sociaux
Le deuil impacte également notre existence sur le plan :
- Psychologique : Troubles du sommeil ou de l’appétit.
- Physique : Fatigue ou douleurs somatiques.
- Social : Isolement temporaire.
- Professionnel : Altération de la concentration et de la productivité.
Idées Reçues et Préjugés sur le Deuil
Il est important de déconstruire certaines idées reçues sur le deuil :
Le temps guérit tout
En réalité, c’est ce que l’on fait de ce temps qui aide.
À partir du moment initial de la mort, les minutes se transforment en heures, les heures en jours. Le temps passe et tout ce que nous pouvons faire, c’est traverser la journée, un jour à la fois.
Rien ne semble plus comme avant. Prenez votre temps
Il faut tourner la page
Chaque deuil a son propre rythme.
Il faut prendre le temps d’intégrer la perte à son parcours de vie. Certaines personnes trouvent du réconfort dans la transmission des valeurs et des souvenirs du défunt.
Il faut être fort
Exprimer ses émotions n’est pas un signe de faiblesse.
Le deuil dure un an
Il n’y a pas de durée fixe. Mais comme il a été dit précédemment, l’état de manque est maximal au cours des 6 premiers mois.
Vivre le Deuil avec Sagesse
La meilleure façon de traverser le deuil, c’est de s’y préparer.
Le grand paradoxe de nos sociétés est que, inévitablement, nous serons tous confrontés un jour ou l’autre à la mort, à la perte d’un être cher. Nous prépare-t-on à cela ? non.
Alors que nous sommes sûrs de ne pas nous exercer en vain :
« c’est là l’unique préparation que nous soyons certains de mettre à profit un jour… »
(Sénèque, Lettres à Lucilius 70, 18).
Se préparer au deuil
Pour les stoïciens, nous apprendre à apaiser notre rapport à la mort est un préalable nécessaire à une vie heureuse :
« Puisque nous sommes tous des morts en sursis, nous devons nous préparer sereinement à l’échéance ultime tout au long de notre vie »
Pour cela je vous invite à lire
Thanatophobie : Accepter et Dépasser la Peur de la Mort
Le deuil blanc : Faire face à une absence présente
Traverser le deuil
Existe-t-il une méthode magique pour faire disparaître l’intensité, l’angoisse et toute la gamme des émotions douloureuses qui accompagnent le deuil ? Je vais vous décevoir, mais non.
Rien de ce que je pourrai dire ou écrire ne pourra soulager le vide profond que vous ressentez.
La chose la plus importante à faire est d’être bienveillant avec vous-même. Donnez-vous de l’espace et du temps pour faire votre deuil. Pour la plupart d’entre nous, c’est l’une des expériences les plus difficiles que nous vivrons jamais.
Des approches pour faciliter la guérison:
Il arrive souvent que l’on se sente en « pilotage automatique », simplement en train de faire ce que l’on doit faire, jour après jour.
N’hésitez pas à demander de l’aide si besoin :
- L’hypnose et la sophrologie pour apaiser l’anxiété et retrouver un calme intérieur.
- Le Neurofeedback pour retrouver sa confiance en soi et un sommeil réparateur
- Les groupes de soutien pour partager votre expérience avec d’autres personnes qui comprennent ce que vous vivez.
- La méditation et la pleine conscience pour vous ancrer dans le présent
- L’activité physique pour libérer les tensions et améliorer votre humeur.
Les 4 tâches du deuil : un chemin vers la sagesse
Lorsque l’on traverse une perte, la douleur peut sembler écrasante, insurmontable. Pourtant, il existe des chemins pour avancer, à votre rythme, sans vous brusquer.
Ne pas considérer le deuil comme une épreuve à subir mais comme un processus d’évolution.
Le modèle de William Worden axé sur des tâches actives s’inscrit dans cette approche. Il ne s’agit pas d’oublier, mais de transformer la relation à la perte pour vous amener vers un nouveau chemin de vie.
Les 4 tâches du travail du deuil sont :
- Accepter la réalité de la perte avec lucidité
La sagesse nous apprend à voir les choses telles qu’elles sont, sans fuite ni illusion. Cela signifie reconnaître pleinement la perte, sans s’accrocher au passé ni la nier..
- Accepter ne signifie pas oublier, mais intégrer l’absence dans son histoire personnelle.
Honorez la mémoire de votre être cher : Allumez une bougie, partagez des souvenirs, écrivez-lui une lettre…
Ce lien ne disparaît pas, il évolue.
2. Traverser la douleur avec bienveillance
La souffrance fait partie du chemin, et elle ne doit pas être refoulée.
- Accueillir ses émotions avec douceur permet de ne pas rester prisonnier d’un deuil figé. Tristesse, colère, soulagement, culpabilité… Ce que vous ressentez est légitime, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de vivre votre deuil.
Tout cela peut coexister en vous.
« La meilleure façon de prendre soin de la douleur est de l’accueillir comme un parent accueille un enfant blessé. »
Thich Nhat Hanh
- La méditation, l’écriture pour exprimer ce que vous ressentez
- L’art Thérapie pour transformer le deuil en quelque chose de beau
- Passez du temps dans la nature : Marchez dans un parc, asseyez-vous au bord d’un lac, jardinez… La nature peut vous apporter un sentiment de paix et de sérénité
3. S’adapter à un monde différent en développant de nouvelles ressources
Perdre quelqu’un, c’est perdre un repère, un rôle, parfois même une part de soi. Cette étape n’est pas une fin, mais une transformation.
- Explorer de nouvelles activités, redécouvrir des passions laissées de côté,
- Trouver du sens dans la transmission (ex. : accompagner d’autres personnes en deuil).
- Réinvestir son énergie dans la vie, sans culpabilité
4. Le réengagement.
Avancer ne signifie pas trahir la mémoire du défunt, mais honorer son héritage en continuant à vivre pleinement.
- Se demander : « Que voudrait cette personne pour moi ? » peut aider à lâcher la culpabilité et à oser reconstruire.
- Prenez soin de votre corps autant que de votre esprit : Dormez, mangez ce qui vous fait du bien, bougez doucement… Votre bien-être physique joue un rôle dans votre apaisement intérieur
Un deuil traversé avec douceur n’efface pas la douleur, mais il permet d’en faire une force intérieure.
« Laissez la vie vous arriver. Croyez-moi : la vie a raison, en tous les cas »
Rainer Maria Rilke
Conclusion
Le deuil est un processus individuel et évolutif. C’est un voyage intérieur complexe et unique à chacun.
C’est un moment où la gentillesse envers soi-même et les autres qui vivent cette épreuve prend tout son sens.
Anticiper et connaître les facettes du deuil avant d’y être confronté permet de mettre des mots sur ses émotions et traverser cette période difficile.
Bien que douloureux, ce déroulement naturel permet, à terme, de s’adapter à la perte et de réinvestir progressivement dans la vie, enrichi par l’expérience traversée.
Chaque aspect mentionné dans cet article pourra être approfondi dans des articles dédiés.
A tous ceux qui traversent un deuil, je vous apporte tout mon soutien et n’hésitez pas à laisser un message si vous en ressentez le besoin.
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Après le deuil il y a cette phase de déni. Je pense qu’il faut vite ressortir de l’eau et repartir profiter de la vie rapidement pour ne pas laisser le deuil nous détruire de l’intérieur .. Merci encore pour cet article
Merci pour ton commentaire Antoine
Il est vrai que rester figé dans le deuil peut être destructeur, mais chacun traverse cette épreuve à son propre rythme.
L’important est de trouver cet équilibre entre laisser place à ses émotions et reprendre goût à la vie.
Bravo pour cet article ! C’est un véritable ouvrage de référence sur le deuil qui a le mérite de mentionner quasiment toutes les facettes du sujet (au risque même de perdre un lecteur non averti au milieu de la multitude d’informations).
Cela dit, le deuil reste un thème fondamental de l’existence humaine, même si notre civilisation actuelle a tendance à le refouler autant que possible. Steve Jobs a d’ailleurs déclaré dans son fameux discours aux diplômés de Stanford en 2005 (je cite de mémoire) : « La mort est la meilleure invention de la nature ».
En ce sens, la conscience de la réalité de la mort est aussi l’un de nos meilleurs outils pour surmonter le perfectionnisme et la procrastination (j’ai d’ailleurs largement fait usage de ce concept dans ma formation gratuite pour surmonter la procrastination).
Ce n’est sans doute pas par hasard si mes vidéos sur le deuil sont celles qui ont eu le plus de vues, même si je n’ai pas poursuivi cette filière, qui par définition n’est pas vraiment joyeuse.
Néanmoins, en psychothérapie, « le deuil » reste une étape fondamentale, qui n’a pas toujours besoin d’un décès. C’est l’ultime facteur qui nous permet de changer et d’évoluer, de sortir des rails de la routine et de toute zone de confort, ou « out of the box » comme disent les anglo-saxons, et de laisser nos pensées limitantes derrière nous.
Quant à la critique des idées d’Elisabeth Kübler-Ross, elle a déjà été formulée dès la publication de son tout premier livre au début des années 1970, mais son apport reste néanmoins valable, comme je peux le confirmer en fonction de ma propre expérience clinique.
Merci beaucoup Dieter pour ton retour détaillé
Effectivement, le deuil est un sujet complexe, et comme tu le soulignes, il est un moteur de transformation, parfois douloureux mais essentiel à notre évolution.
J’aime beaucoup ton parallèle avec la procrastination et le perfectionnisme et d’une certaine manière, le deuil nous rappelle aussi l’importance de vivre pleinement.
Merci encore pour ton regard professionnel
Merci pour cet article très intéressant sur le deuil. Il permet d’appréhender différemment et avec plus d’outils ces périodes difficiles de nos vies.
Merci pour ton retour !
Je suis ravie que l’article puisse apporter des clés pour mieux traverser ces moments.
Le deuil est douloureux mais mieux le comprendre permet souvent de l’apprivoiser avec plus de douceur
Merci Ketty pour cet article d’une grande justesse. La perte de mon papa a été une épreuve particulièrement difficile, et je me retrouve dans tes mots sur l’importance d’accueillir ses émotions sans jugement. Le temps, l’acceptation et la douceur envers soi-même sont essentiels, mais pas toujours évidents à mettre en pratique. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de traverser un deuil, seulement un chemin à parcourir, à son propre rythme. Merci encore pour ce partage précieux.
Merci beaucoup Béa pour ton message.
La perte d’un parent est une épreuve bouleversante. Moi aussi, j’ai perdu mon papa récemment et je suis touchée que mes mots résonnent avec ton vécu.
Chaque deuil est unique, et s’accorder du temps et de la bienveillance est essentiel.
Je t’envoie toute ma douceur et une pensée sincère pour ton papa
Merci pour cet article complet qui nous permet de mieux comprendre les différentes phases mais aussi l’acceptation que nous pouvons prendre le temps dans ce processus.
Merci Isabelle pour ton retour !
Oui, chaque personne traverse ce processus à son propre rythme, et s’accorder du temps est essentiel.
Ton article sur le deuil avec sagesse est incroyablement profond et réconfortant. J’aime particulièrement la façon dont tu abordes le deuil sous ses multiples formes, en montrant qu’il ne se limite pas seulement à la perte d’un être cher, mais s’étend à d’autres types de pertes. Les conseils pour traverser cette épreuve avec sagesse sont précieux, notamment l’importance d’accepter et d’honorer ses émotions tout en s’offrant du temps pour guérir. Merci pour ce texte empreint de douceur et de compréhension qui aide à aborder le deuil avec plus de sérénité 🙂
Merci beaucoup Rémi pour ton message.
En effet, le deuil s’étend à plusieurs aspects de la vie.
Dans tous les cas, il est important d’accueillir ses émotions et de laisser au temps fermer les blessures pour traverser cette épreuve en douceur.
Ayant perdu mon fils de 22 ans, je comprends à quel point le chemin du deuil peut être éprouvant. Il faut l’avoir vécu pour réellement comprendre. Il est possible de transformer cette épreuve en un chemin de croissance intérieure. Merci pour ces précieux conseils qui peuvent aider à honorer nos émotions et à avancer avec douceur et résilience.
Merci Jackie, je suis profondément touchée par ton partage.
Perdre un enfant est une épreuve indescriptible, et ton témoignage me bouleverse
Ta capacité à voir dans ce chemin une possibilité de croissance intérieure est émouvante
Merci pour tes mots, et je t’envoie toute ma douceur et une pensée sincère pour ton fils
Merci pour cet article. Je dois dire que lorsque le chagrin est trop intense, la méditation peut sembler difficile, presque inaccessible. Pour ma part, bien que familière des pratiques méditatives, c’est à travers l’expression artistique que j’ai trouvé une façon de reprendre pied dans la réalité : en me reconnectant à la matière, au geste, à la pensée en mouvement. Chacun trouve ses propres ressources, et ton texte est une belle invitation à explorer différentes voies pour traverser le deuil du mieux que l’on peut, avec ce qui nous aide à tenir.
Merci pour ton commentaire et ton partage douloureux
Chaque personne traverse le deuil à sa manière, et l’important est de trouver ce qui nous aide à surmonter la douleur.
L’expression artistique est une belle façon de se reconnecter à soi et au monde.
Bien à toi
Merci pour cet article qui rappelle que nous passons tous par l’épreuve du deuil, d’une façon ou d’une autre, que nous le vivons tous différemment et que c’est bon de se laisser le temps de vivre cette période de détresse et non pas la nier ou « passer à autre chose » d’un coup (ce qui me paraît difficilement faisable).
Ce qui est bien avec la sagesse du temps 😉 , qu’on acquiert petit à petit, c’est que quand on a vécu un deuil, on sait comment ça se passe et ça permet d’être plus serein (tout en vivant sa tristesse) dans d’autres deuils.
Merci pour ton message.
Tu as tout à fait raison Caroline : le deuil ne se traverse pas en ligne droite, et il est essentiel de s’accorder le temps nécessaire.
Avec le recul, on apprend à apprivoiser cette épreuve et à l’aborder avec plus de douceur, même si chaque perte reste unique.
La sagesse du temps, justement, nous enseigne à accueillir nos émotions avec bienveillance