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Changer de regard sur la
peur de vieillir et l’invisibilité
Au-Delà des Rides, la Crainte de l’Oubli
En surfant sur le net, j’ai lu que les emojis 😊 étaient devenus ringards et trahissaient notre âge. Mais ce n’est pas possible😫, on en est encore là !?😡
Vieillir c’est notamment, voir son corps évoluer au fil des années. Mais, ce qui déclenche la peur de vieillir, c’est cette crainte d’être mis à l’écart🫸 , de devenir obsolète, d’être tout simplement… « oublié ». Un matin, vous vous réveillez et le monde ne vous regarde plus.
Dans notre société, vieillir rime trop souvent avec retrait, déclin, voire inutilité. On associe les hommes et femmes de 50 ans et plus à la personne retraitée, à celui ou celle qui n’est plus « dans le coup », qui ne participe plus activement à la vie sociale, économique ou culturelle.
Cette perspective est anxiogène😢 : et si, un jour, je faisais partie de ces gens que l’on considère comme un fardeau, inutile, fatigué et pire encore, invisible ?

La peur de vieillir ou obsolescence sociale
La peur de vieillir dépasse la question de l’esthétisme. Selon un sondage BVA paru en février 2025, 60% des français ont peur de vieillir, que l’on appelle aussi gérascophobie.
Et pour 42 % des français, cette anxiété se cristallise sur la crainte de l’oubli. Ils redoutent le moment où la société ne leur donnera plus la parole, où ils ne seront plus consultés ni sollicités.
Le fossé générationnel se creuse avec l’accélération technologique, des modes de vie et des références culturelles. Cette rapidité du changement renforce le sentiment d’exclusion chez ceux qui peinent à maîtriser les langages numériques.
A lire aussi : Comment s’adapter au changement avec sagesse
Conseil ironique : Alors les boomers, oubliez les 😂 ou 👍 c’est éclaté, cheugy, has been, démodé ➡️ les GIFs (images animées) ont pris le relais.
Les tendances musicales, vestimentaires ou technologiques suivent la même logique.
« …Le rouge à lèvres, c’est fini,
maintenant, c’est le gloss
Ça m’énerve…«
Chanson Ca m’énerve (2009)
Helmut Fritz
Paradoxalement, les cycles d’apparition/disparition/revival (comme les vinyles) soulignent l’instabilité des repères, et finalement, tout n’était pas si ringard.
Le regard de la société sur la vieillesse
Vieillir sous stéréotypes
La manière dont la société perçoit la vieillesse a un impact dans la façon dont nous la vivons.
L’âgisme est invisible car intégré. Partagé par ceux-là mêmes qu’il touche. Il fonctionne comme une mécanique de minoration : vous avez eu votre temps, maintenant laissez la place.
Deux tiers des citoyens perçoivent la société française comme âgiste, avec ces stéréotypes courants qui sont :
- La personne âgée fragile et dépendante : C’est l’image la plus répandue relayée par les médias, les publicités. On réduit les aînés à des êtres vulnérables, faibles, malades, incapables de se débrouiller seuls.
- Le sénior encombrant, lent perçu comme un fardeau, une charge financière et sociale.
- Le retraité : un statut ambigu : D’un côté, la retraite est présentée comme une période de repos bien méritée, mais vécue aussi comme une perte de statut social, une perte de reconnaissance.
A lire aussi : Vieillir Heureux : 6 Stratégies pour défier l’âge
Des signes invisibles du rejet social
Le regard des autres peut peser plus lourd que les années.
Un sourire en coin sur votre façon de consulter votre smartphone ou sur la rapidité avec laquelle vous envoyez un sms sont des indicateurs générationnels.
Prenez l’exemple des textos. Là où nos enfants pianotent à toute allure sur leur téléphone, nous cherchons encore la bonne lettre en plissant les yeux.
Ce décalage, bien que futile en apparence, souligne à quel point nos repères évoluent lentement face à une technologie qui, elle, ne cesse d’accélérer.
Il est important d’accepter ses limites, sans pour autant se laisser définir par elles.
L’essentiel, après tout, c’est d’envoyer le message 😂
Simone de Beauvoir, une visionnaire sur l’évolution du vieillissement
Dès 1970, dans son essai « La Vieillesse », Simone de Beauvoir soulignait le fait que « la vieillesse est devenue l’objet d’une politique », et que les personnes âgées ne s’intègrent plus spontanément à la société comme auparavant.
Elle mettait en évidence le sentiment d’étrangeté que procure le vieillissement :
« La vieillesse apparaît plus clairement aux autres qu’à soi-même … Nous sommes l’Autre pour les autres, pour la société, qui nous renvoient cette image à laquelle nous n’adhérons pas »
Ces mots sont toujours d’actualité et nous rappellent que le regard de la société sur la vieillesse est souvent déformé et injuste.
Revaloriser la vieillesse
« Vieillir, ce n’est pas se retirer du monde, c’est être sommé de disparaître d’un monde qui ne veut plus vous voir. »
David Le Breton, Anthropologue
Cette mise à l’écart estompe une peur plus subtile : celle du ralentissement, de l’inutile, de ne plus avoir de rôle à jouer dans la société. Mais cette inutilité n’est pas une fatalité.
Avec S’Agesse, je milite pour déconstruire cette vision sociale, produit de notre culture et de nos préjugés par :
La valeur de l’expérience
La société a tendance à oublier la richesse des parcours de vie, la sagesse accumulée au fil des années. Pourtant, l’expérience ET les expériences sont une ressource précieuse, qui peut bénéficier à tous.
L’humanité quel que soit son âge a beaucoup à transmettre, que ce soit en matière de savoir-faire, de connaissances, ou simplement de vécu.
Lire aussi : S’Agesse : Redéfinir la Sagesse à Travers l’Âge
L’inclusion
Pour lutter contre le sentiment d’inutilité, il est essentiel de redonner une place active à la sagesse de l’expérience de la maturité, des séniors, des aînés (bref, là aussi, il y a des effets de modes sur la terminologie 😒).
Cela passe par :
- des politiques publiques qui favorisent la participation à la vie sociale, économique et culturelle,
- des initiatives citoyennes qui valorisent leur rôle et leur expérience,
- des intéressés eux-mêmes par leurs initiatives personnelles.
Repenser la vieillesse comme puissance
Changer de posture pour ne plus avoir peur de vieillir
Appliquez ces nouveaux mantras :
- Prendre l’âge comme une ligne de front : Devenir complice du temps, pas lutter contre le temps. Redevenir acteur, pas victime
- Vieillir, ce n’est pas devenir invisible. C’est résister avec sagesse. C’est même, peut-être, habiter pour la première fois un espace sans assignation. Une zone franche.
Quand on vous regarde moins, on vous juge moins. Ce retrait apparent peut devenir un tremplin. Là où le regard social se détourne, la liberté réelle commence.
Ne plus plaire devient une force. Ne plus séduire, une échappée. Ne plus correspondre, une audace.
Il ne s’agit pas de nier les pertes. Mais de redéployer les gains. La lenteur devient lucidité. L’invisibilité devient autonomie. Le silence devient discernement.
Cette évolution ne se fait pas sans courage. Il demande de changer de regard, pas de masque. De s’appuyer sur l’expérience, non comme un capital nostalgique, mais comme un outil de navigation dans un monde trop jeune pour penser à l’essentiel.
Curiosité, transmission et liens
Continuez à vous informer, à vous cultiver, à découvrir de nouvelles choses. Participez à des activités, rejoignez des associations, engagez-vous dans des projets qui vous tiennent à cœur.
Les échanges entre les générations sont une source d’enrichissement mutuel. Apprenez des plus jeunes et partagez votre expérience avec eux.
Conclusion : la fin d’une décrépitude annoncée
Vieillir ne devrait pas être synonyme d’exclusion ou d’inutilité. C’est un défi collectif : il nous appartient à tous de changer notre regard sur la vieillesse, de reconnaître la valeur de chaque étape de la vie, et de faire en sorte que personne ne se sente jamais « largué ».
Ce n’est pas l’âge qui isole. C’est le regard qu’on pose dessus.
Car, au fond, ce qui fait peur, ce n’est pas tant de vieillir, mais d’être oublié, d’être mis de côté, de ne plus compter pour personne.
Et si la vieillesse était un avantage adaptatif ? Une capacité supérieure à endurer les transformations du réel ? À ralentir là où tout s’affole ? À voir loin quand tout se contracte ?
Refuser l’assignation à l’invisibilité. Récupérer sa voix. Inventer d’autres récits. Telle est la tâche. Non pas se défendre. Mais attaquer l’imaginaire collectif là où il se trompe.
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